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Simon Guillaume

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Simon Guillaume
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Période d'activité
Activité
sculpteur
Maître
Lieu de travail
Lyon
Œuvres principales
Sculptures du réfectoire et de l'escalier d'honneur du Palais Saint-Pierre et de l'Hôtel de Ville de Lyon.

Simon Guillaume est un sculpteur français vivant aux XVIIe et XVIIIe siècles. Il travaille à Rome, puis à Lyon.

Les informations biographiques sont peu fournies. Sa présence est attestée à Rome en et en , en même temps que Louis Cretey. Il a connu Antonio Raggi, comme lui élève du Bernin dont l'influence se retrouve dans ses œuvres[1].

Il est actif à Lyon entre et . Il travaille avec Thomas Blanchet, Nicolas Bidaud, Marc Chabry et Louis Cretey.

Simon Guillaume, maître sculpteur, est marié à Marguerite Constance Pojon ou Pozon, le couple a plusieurs enfants dont Pierre Bernard Guillaume, né le , à Lyon[2] et Aymé Guillaume, né le , à Lyon[3].

Entre et , Simon Guillaume et Nicolas Bidaut réalisent le décor de l'escalier d'honneur, d'après les dessins de Thomas Blanchet. Ce sont des allégories représentées par des figures féminines en stuc[4].

En , c'est à Simon Guillaume que l'abbesse confie deux sculptures : son buste en marbre de Carrare (disparu) placé sur la porte de la chapelle et en bas de l'escalier, la statue de la Force, portant ses armes, ce qui selon L. Galactéros serait une marque de préférence pour le jeune homme[5]. L'année suivante, son rôle se confirme puisqu'il réalise six statues pour la salle du Chapitre[6].

Entre et , il réalise seize haut-relief en stuc figurant des personnages de la tradition chrétienne, d'après les dessins de Thomas Blanchet, dans le réfectoire du monastère de Saint-Pierre à Lyon[7].

Statues de l'église des Jacobins de Lyon

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En , il sculpte deux statues de saint Jean-Baptiste et saint Dominique pour le portail de l’Église Notre-Dame-de-Confort[8].

Hôtel de Ville de Lyon

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En , il participe à la restauration de la chapelle de l’Hôtel de Ville. Il réalise plusieurs sculptures pour l’Hôtel de Ville. En 1703, les sculptures des parties nouvelles lui sont confiées lors de la restauration de la façade sur la place des Terreaux, achevée en 1704[9]. Avec Marc Chabry, il réalise le relief équestre de Louis XIV placé au deuxième étage, au-dessus de la porte [10]. Cette sculpture a été enlevée en 1793 et remplacé par celle d'Henri IV [11]. Différentes sculptures représentent des têtes de lions, des guirlandes, des fleurs de lys. Sur la balustrade, les statues monumentales de Minerve et d'Hercule sont des allégories de la Sagesse et de la Force. Les frontons triangulaires des pavillons d'angle sont ornés de trophées surmontés de statues féminines qui symbolisent la Justice, la Prudence, la Force et la Tempérance[12].

Bibliographie

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  • Philippe Dufieux et Jean-Christophe Stuccilli, L'Art de Lyon, Paris, éditions Place des Victoires, , 419 p. (ISBN 978-2-8099-1438-2). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Lucie Galactéros, Thomas Blanchet : 1614-1689, Paris, Arthena, , 621 p. (ISBN 2-903239-11-8). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Jérôme Vital-Durand, Pascal Liévaux, Lucie Galactéros, Dominique Bertin, Marie Bouzard et Henri Hours, L'Hôtel de Ville de Lyon, Paris/Ville de Lyon, Imprimerie Nationale, , 158 p. (ISBN 2-7433-0294-1)
  • René Jullian, Lyon et le baroque : Revue Provence historique, t. 22, Univ Aix (no 88), , 137-141 p..
  • Natalis Rondot, Lalyame, Hendricy et Mimerel : sculpteurs et médailleurs à Lyon, au XVIIe siècle, Lyon, Impr. Mougin-Rusand, , 44 p..
  • Léon Charvet, Réunion des sociétés savantes, section des beaux-arts : Vie et œuvres de Thomas Blanchet, Paris, (lire en ligne)

Articles connexes

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Notes et références

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Liens externes

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